4 Décembre 2013
Ce post est une réponse à la demande du Bloggeur qui écrit La Pratique Sauvage
Je vous conseille fortement la lecture de son blog, car personnellement il m’apporte beaucoup à ma pratique mais aussi me fait réfléchir ce qui est beaucoup plus rare sur la toile…
Son Auteur est une personne curieuse qui ne s’arrête pas aux limites de son art et qui ne cesse de rechercher à évoluer, signe des plus grands adeptes.
Un grand merci à lui pour cette belle expérience
Cette question fut la première que je me suis posée quand j’ai commencé mon blog, d’ailleurs c’est mon premier post
Ma motivation était de remettre de l’ordre dans mes pensées par l’écriture.
Cette méthode me permet un travail d’introspection plus important.
Il est un journal personnel que je relis de temps en temps pour voir si ma vision a évoluée positivement ou négativement par rapport à mes axes de recherches…
Je n’ai jamais voulu être mit en avant d’où ma volonté d’avoir un nom anonyme pour deux raisons :
En même temps tout est relatif, mon entourage proche m’ayant percé à jour particulière après le Post sur BUDO NO MAYAMI
Malgré tout, certain il y a encore peu de temps n’était pas sur que c’était moi :D
Je fus d’ailleurs honorer et aussi fortement intimidé quand mon Sensei me dit lire mes mots, de peur de le décevoir ou de dire des inepties…..
Car je ne suis pas dupe, ma réflexion m’est insufflée par mon professeur Issei Tamaki, les professeurs et membres du Kishinkai et les Sensei que je suis grâce au travail des Master Class de Leo Tamaki.
J’ai l’impression que les Arts Martiaux et l’étude de la voie sont la pour répondre à cette interrogation, c’est aussi le deuxième post que j’ai réalisé
Personnellement je crois que toute sa vie, l’on recherche à se trouver que ça soit mentalement ou physiquement.
“Mens sana in corpore sano”
L’apprentissage est basée sur l’échange entre toi et les autres, que cela soit positif ou négatif l’on apprend au contact de différentes personnes qui croisent notre chemin.
Apres l’éducation, la culture et tout le « terreau personnel » qui font ce que nous sommes interagissent dans un grand tout sur nos choix.
Mais foncièrement j’ai l’impression de n’être plus tout à fait le même ou au moins je regarde la vie avec un œil différent, depuis que je tente de mettre vie à ma pratique.
Ma vie quotidienne étant fortement influence par mes découvertes martiales et vice et versa, ce n’est pas un sport mais bien une continuité dans l’idée de Socrate.
On apprend par ces erreurs et aussi par l’expérience de mentors, je crois qu’il important de connaître son histoire et les gens qui te précèdent.
Maintenant cela ne veut pas dire non plus être toujours tourné vers le passé avec un esprit « c’était mieux avant » qui n’apporte rien.
Apres l’apprentissage obligatoire des formes l’on doit essayer, tester, adapter sa pratique a son corps, il n’y a pas une réponse mais des réponses.
Les livres comme l’Hagakure ou Go rin no sho sont aussi des pistes de réflexion pour moi, il ne faut pas les lire comme un roman mais essayer de comprendre l’état d’esprit et la philosophie derrière les mots.
De nombreux experts comme Yoshinori Kono, Allen Pittman font des études approfondies des anciennes techniques guerrière par l’étude des armes, peintures, livres d’époque….
Par ce biais, ils retrouvent des notions qui avaient été malmené avec le temps qui passe et redonnent de la profondeur au waza et maniement des armes.
Attention néanmoins à l’effet néfaste d’autres personnes moins érudites qui se permettent des affirmations comme « les Samurai étaient comme ci comme ca » juste en se basant sur une lecture, il ne faut pas se complaire dans un survol prémâché mais chercher par soit même !
Cela me fait penser un peu aux gens que tu croises dans les musées et qui affirment que l’artiste veut exprimer telle chose, mais la vérité c’est que tout ca n’est que supposition !!!
Je rajouterai aux ancêtres, aux morts, les Sensei contemporains et les Sempai .
Toutes ces personnes sont importants pour ton évolution, je crois que l’on ne doit pas être ingrat mais reconnaissant aux gens qui te donnent tant et te précédent, sans eux tu ne serais pas le même.
Ce n’est pas parce que l’on paye que l’on reçoit, malheureusement j’ai ressenti ce type d’idée assez fréquemment, je ne parle pas d’idolâtrer son professeur mais un étudiant a des devoirs informels.
Je dois avouer être assez regardant sur l’étiquette dans les Arts Martiaux, car elle est aussi partie intégrante de notre cheminent personnel et d’une certaine reconnaissance des personnes qui nous ont ouvert la voie.
Cette question est peut être un peu prématuré dans mon cas….
Mon blog est la partie visible de l’iceberg….
J’ai commencé les entrainements en solo mais j’ai la conviction que pour le moment je n’ai pas le niveau nécessaire pour en ressentir des bénéfices sur ma pratique.
Je regarde des vidéos, lit des articles, tente de comprendre les notions et les principes derrières une forme mais je dois avouer que cet exercice m’est très difficile seul …
Je remercie d’ailleurs mon professeur de répondre à mes interrogations avec toujours bienveillance, honnêteté en fin de cours.
J’apprends toujours plus en ressentant qu’en pratiquant seul en dehors du dojo, n’arrivant pas encore à me corriger de façon correct par moi-même.
Il m’arrive aussi parfois de tester avant ou après les cours des notions avec les membres de mon Dojo qui ont la gentillesse de m’aider et me donner un retour direct, je les remercie grandement de leur patience !